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Mercredi 23 juin

En quittant Istanbul ce matin, je ne pouvais m’empêcher de penser à cette Turquie. Ce pays magnifique, plein de contrastes, de paysages somptueux qui m’auront enchantés pendant toute cette traversée.

Je passe sous silence les nombreuses « prunes » distribuées par la « Polis ». Un bon conseil, si vous allez en Turquie en moto, investissez dans un détecteur de « prunes »…

La journée d’aujourd’hui sera marquée par des évènements plutôt symboliques. Sur cette étape sans grand intérêt, il faut bien le dire, nous aurons quitté l’Asie pour entrer en Europe, le « Tour de Méditerranée » a passé le cap des 15.000 km et chaque kilomètre parcouru à l’air de rapprocher l’échéance de ce trip magistral…

Anecdote du jour, lors d’un ravitaillement à une station service, un groupe de vieilles MG déboulent. Des australiens. Je m’avance vers eux et engage la conversation.
Je suis interpellé par la carte représentant leur voyage accolée sur les portières. Ils viennent de Chine et vont à Londres. Pour la plupart, la soixantaine bien sonnée, ils s’en payent une « bonne tranche »...

Notre point commun : trois mois de voyage et 22.000 km ! Incroyable !
Comme d’habitude, on se félicite, on se serre la « pince » et on se promet de se retrouver via nos sites Internet…

Ce genre de rencontre m’enthousiasme car je me dis qu’il reste encore des années de routes à tracer…

Demain, cap vers la Grèce profonde et j’espère authentique !

Jeudi 24 juin

Difficile de commenter cette journée où il ne s’est pas passé grand-chose et d’un autre côté près de 400 km de petites routes côtières viroleuses à souhait, avec un bitume accrocheur sur lequel j’ai un peu fait « voler » le KTM qui adore ça !

De petits ports de pêche en bouts de rase campagne, en passant par des vallons tous colorés de magnifiques champs de tournesol. Cette journée avait de quoi ravir n’importe qui tellement cette simplicité était belle. Cela aurait pu exploser de couleurs, mais la météo nous a fait faux bond et c’est sous un ciel plombé, voire par moment sous de la grosse pluie que c’est déroulée cette étape.

Très chouette arrêt à midi sur une terrasse du petit village portuaire de Kenala où je vous recommande les sardines grillées et les dolmas (les célèbres feuilles de vignes farcies au riz).

La campagne, c’est bien beau, mais ce n’est pas là que l’on trouve le plus facilement un hôtel. Après avoir « chipoté » un peu, je trouve par hasard un établissement flambant neuf à trente mètres de la mer. Dans un style très contemporain, il se démarque de tout ce que l’on a pu trouver jusqu’à présent. J’ai même l’impression que la chambre n’a jamais été occupée… Bref, étape inattendue dans un endroit désert et un peu coupé du monde puisque cet hôtel est complètement isolé du village le plus proche… Internet quand même… Je vous livre son nom et son site internet : KROTIRI Resort http://www.krotiriresort.gr

Demain, on continue ce parcours côtier aux routes enchanteresses dans, je l’espère, une lumière et un soleil que les dieux grecs voudront bien nous accorder !

Vendredi 26 juin

Les dieux grecs existent… Il fait grand bleu aujourd’hui et enfin c’est une Grèce colorée qui s’offre à nous. C’est toujours en empruntant une route faite pour les motards que je me délecte des paysages défilant devant l’ouverture de mon casque. Comme il a plu hier, les odeurs exultent. Tantôt les pins, tantôt les oliviers, l’air salin, les troupeaux de moutons qui traversent devant vous… Toutes ces odeurs qui disparaissent en voiture. Parfois, j’ai même l’impression que le « matin » sent !

En partant ce matin, je m’aperçois que ma chaîne fait un peu grise mine et qu’elle pend lamentablement. Donc,  petite séance de tension et de graissage avant la route. Le tout ne me prend pas plus de 10 minutes.

J’ai décidé de ne plus prévoir d’itinéraires et de me servir de mon GPS Garmin uniquement comme carte défilante. A noter, qu’avec la cartographie d’origine, j’ai tous les détails ici en Grèce et même les pistes. Je ne me suis donc pas privé de commencer cette journée par un petit bout de chemin offroad… Un régal ! Je n’en ai pas fait assez à mon goût durant ce voyage. La moto est trop chargée pour ce genre d’exercice.

Donc, voici une journée de plus comme je m’en souhaite encore des milliers. Température parfaite, lumière généreuse et routes tortueuses… Que du bon, avec en plus ce midi une petite terrasse à 15 mètres de l’eau.

Pour aujourd’hui, petit hôtel trouvé sur le coup de 15h30 au bout d’un petit village sans nom où le patron, d’un certain âge, est déjà à l’apéro avec ses copains à l’heure où je vous écris… Tout le bonheur et la joie de vivre méditerranéenne !

Une terrasse, la mer, une salade grecque, un peu de pain....

Samedi 26 juin

Debout aux aurores pour assister à un somptueux lever de soleil sur une mer calme. De quoi vous booster une journée. D’autant que celle-ci se présentait sous les meilleurs auspices. Temps radieux, petites routes longeant la mer et peu de monde les empruntant puisque nous sommes samedi.

Donc voilà une journée simplement simple autour de ce bras de la mer Egée presque fermé.

Bien sûr, les petits villages authentiques alternent avec les bords de mer aménagés pour une saison qui débute. Les terrasses sont bien rangées, les restaurants attendent de « fourchette ferme » les premiers clients et les hôtels sont en général propres comme des sous neufs. Bref, on sent « la côte » prête à accueillir les vacanciers en mal de repos.

Pourtant rien qu’en s’éloignant de quelques kilomètres dans les terres, on a l’impression que tout est figé. Des chiens paresseusement couchés à l’ombre, au commerçant ambulant avec sa quincaillerie, en passant par les petits vieux accoudés à la seule terrasse du village, on est loin de l’effervescence côtière…

Une impression générale de quiétude vous envahi tant tout est plus lent. Pas léthargique, simplement plus lent. Simplement comme cette journée simple !

Demain, route vers Athènes en descendant le long de la côte afin d’y pénétrer par le Sud. Demain où après-demain ! On verra bien !

8h du matin, le soleil et la route attendent.... Moi aussi !
Partout, on voit ces petites "chapelles" le long des routes. Soit pour honorer un défunt où protéger ses cultures...
Simplement beau...

Dimanche 27 juin

Il a plu pendant cette nuit et c’est une moto couverte des fleurs de l’arbre sous lequel elle était garée que je retrouve. Les nuages ont migré et le ciel est bleu et dégagé. Un petit « café frappé » (spécialité locale) sur le port où pendant ce temps arrive un « papy » au guidon d’une machine aussi vieille que lui. Tous deux ont plus de septante ans et roulent pratiquement tous les jours pour aller prendre un café au port… Bravo papy !

Athènes n’est pas très loin, pourtant je décide de faire la boucle le long de la côte. Nous sommes dimanche, personne sur les routes et il y a  un bord de mer offert à mes roues.
Les paysages se suivent en ne se ressemblant pas. Au sommet d’une côte la mer apparaît pour se cacher à nouveau par un bosquet d’épineux et par de grandes rangées d’oliviers.
Les petits villages semblent encore endormis en ce jour de congé. Les ruelles sont désertes, seules quelques terrasses de cafés locaux ont déjà leur « petits vieux » qui jacassent lors de mon passage…
D’un coup, le ciel s’obscurcit pour devenir très rapidement noir. Pas le temps de s’arrêter, des trombes d’eau s’abattent sur nous et en quelques secondes (vraiment quelques secondes !). Nous sommes trempés, percés jusqu’au slip… A ce moment, je suis sur une portion d’environ 10 km d’autoroute. Après avoir subi ce déluge pendant trois à quatre minutes (c’est long !) une sortie s’offre à moi. Je la prends et dans la descente, je passe dans au moins cinquante centimètres d’eau. J’arrive dedans à 40/50 km/h ! Ce qui restait de sec, ne l’est plus ! On s’abrite comme des malheureux sous le préau du péage.
Dans les minutes qui suivent, l’orage redouble encore et arrive un scooter avec un gars en t-shirt et en short. Je ne vous raconte pas son état ! Quand, dans la foulée, deux gaillards en sportive déboulent, le terme trempé jusqu’au slip leur va à merveille… Finalement, on en rigole bien et on fait connaissance sous la « drache ». J’en profite pour tendre un peu ma chaîne qui fait un peu grise mine…
Après une petite demi-heure, ça se calme et je reprends la route sur « des œufs » tant la route est glissante.
Je regagne les campagnes et tire droit vers le bord de mer que j’avais dû délaisser contraint et forcé par les routes disponibles…
Et puis, les collines se font moins couvertes et de grandes étendues se font le témoin des violents incendies de l’été dernier dont la Grèce fût victime. Des kilomètres d’arbres calcinés, de maisons sauvegardées par je ne sais quel miracle, et comme la pluie vient de tomber les odeurs se sont renforcées. Et bien, après plus d’un an, l’odeur âcre de l’incendie est encore bien présente… Impressionnant !
J’ai un jour été le témoin direct d’un tel incendie dans le nord de l’Espagne et cela reste un souvenir très fort de voir les éléments se déchaîner avec autant de force et de violence…
Mais, bon, la route continue et on sèche… J’arrive dans une petite station balnéaire pour y casser la croute. Octopus au menu, allons y !
Juste après, il y a un Club Med, je me dis allons voir jusque là si il ont des chambres, juste pour le « fun ». Apparemment un club très francophone puisque tout le monde y parle français. Un gars me dit : « sympa, le baroudeur au Club Med ! » je lui réponds : « Faut bien prendre une douche de temps en temps… » Eclats de rire…
A 193 € la nuit, certes avec tous les repas et une remise de 30%, je la trouve un peu raide et donc nous allons nous poser plus loin.
Demain route vers Athènes et dépôt de la moto chez le concessionnaire Hellas qui va faire un entretien à cette valeureuse KTM qui n’a jamais donné le moindre signe de faiblesse sur les 17.000 km déjà parcourus. Pourtant, j’ai fait le minimum « syndical » à son égard. Juste de l’huile (800cc !), un filtre à air, la chaîne régulièrement et un contrôle visuel journalier.
Elle a bien mérité qu’on s’occupe un peu d’elle !

Belle lumière hier soir au coucher du soleil...
Marcos, un pompiste super sympa...
Petite tension de chaîne après "la drache " !
Octopus au menu !
Ca devait arriver : une Yam TDM derrière la KTM du tdm2010...
Magnifique route de ce matin !

Lundi 28 & mardi 29 juin

Depuis l'entrée en Afrique, c'est ici, à Athènes, que j'ai l'occasion de faire un "stop" technique un peu poussé pour la valeureuse KTM. Après plus de 17.000 km sans l'ombre d'un ennui, il fallait bien lui consacrer une journée complète à la bichonner.

C'est donc la concession Hellas SA qui a assuré ce travail de main de maître. Ce ne sont évidemment pas des inconnus dans le milieu puisque leur team est n°1 en Grèce aussi bien en moto-cross qu'en enduro.

Un énorme merci pour l'accueil, le service, la sympathie et les quelques bières...

Si vous passez dans le coin avec votre KTM, n'hésitez pas !

Entre les coups, on en a profité pour visiter les incontournables d'Athènes, c'est à dire l'Acropole entre autre. Au vu des sommes demandées (12€ l'entrée), on pourrait être en droit d'attendre de voir un site propre, entretenu et dénué de grues pourrissant sur place. Bref, sans enlever la valeur historique, le travail des artisants de l'époque, la maîtrise de l'architecture et des mathématiques, le tableau général est assez décevant...

Pour en revenir à nos affaires, demain matin je serai à l'ouverture de la concession pour reprendre possession de la moto et de quitter cette grande ville pour essayer de trouver encore quelques coins sympathiques à partager avec vous !

La prune du jour...
La gueule du jour...

La superbe concession KTM - Hellas SA.

Vouliagmenis Av, 500 - Alimos - Athènes

Mercredi 30 juin

Au revoir Athènes ! Sans trop de regrets finalement. C’est une grande ville côtière pleine de charme et d’histoire, mais cela reste une grande ville avec tous ses désagréments de circulation.

Sans trop de regrets, c’est beaucoup dire tant l’équipe de chez KTM Hellas a été fantastique. Ce matin j’ai retrouvé une moto presque neuve. En moins de 24 heures, ils ont fait un entretien complet de la machine, changé les pneus et nettoyé de fond en comble la moto.
L’entretien complet a consisté en  une vidange et remplacement de tous les filtres et crépines. Le filtre à air, le contrôle des soupapes (pas de réglage, elles n’avaient pas bougé !), le changement des bougies, les plaquettes de frein avant et arrière. Un nouveau kit pignons-chaîne car avec les tempêtes de sable traversées en Libye et en Egypte, il avait souffert.

Bref, un gros entretien normal sans plus. Pour rappel, depuis le départ, plus de 17.000 km ont été parcourus en deux mois. Pendant ce temps, le filtre à air à été nettoyé une seule fois, j’ai mis 800cc d’huile en tout et pour tout et pas de vidanges intermédiaires. Les huiles synthétiques actuelles supportent sans problème de tels kilométrages. Evidemment, j’ai conduit la moto avec douceur, en essayant d’être au maximum dans une plage d’utilisation entre 4.000 et 5 .500 tr/min. Enfin, la chaîne à fait l’objet d’une attention journalière pour son graissage ou sa tension.
Le reste de la machine recevait un examen visuel journalier. Rein de bien sorcier, juste une gestion « sage » de la mécanique. « Qui veut aller loin, ménage sa monture » dit-on !

Athènes est donc dans les rétroviseurs, direction Corinthe en passant par la petite île de Salamina. C’est assez drôle en fait de prendre ces petits ferrys qui font les liaisons sans arrêt entre le continent et l’île. Pour 2,3 € vous passez d’un côté à l’autre en moins de dix minutes. Vous gagnez finalement un peu de temps en évitant le tour complet de la baie. Ensuite, passage au dessus du mythique canal de Corinthe. Véritable tranchée creusée dans le roc.

Dès l’entrée sur la presqu’île, le décor et l’ambiance changent. J’ai l’impression que j’arrive seulement en Grèce ! Tout est calme, encore désert (en cette fin juin, le flot de touristes n’a pas encore atteint l’endroit), les ports sont plus petits, les routes plus étroites, il y a moins de signalisations et surtout, surtout le paysage est fan-tas-ti-que !

Des criques enfoncées dans les collines rocheuses, une eau cristalline où foisonnent les oursins, de petits restaurants isolés presque vides où vous allez choisir le poisson dans la glace avec la « matrone » qui vous le prépare aussitôt ! Bref, un visage bien plus authentique qui correspond mieux à l’idée que j’en avais…

En fin d’après-midi, on arrive aux abords de la petite île de Poros. Un « bac » est prêt à faire les quatre cents mètres séparant les deux rivages. Voilà donc le TDM posé sur une île pour quelques heures avant de repasser demain matin pour continuer cette découverte Corinthienne.

Je me réjouis déjà !

Une moto comme neuve !
Le charme des petits ferrys...
Le canal de Corinthe.
Repas de midi dans cette crique découverte par hasard !
De l'eau limpide dans laquelle les ousins attendent patiemment les gourmets !

Jeudi 1 juillet

J’ai bien fait de me réjouir !

Depuis le départ, quelques étapes ont déjà eu droit à de nombreux qualificatifs de beauté ou de qualité. Celle d’aujourd’hui était simplement somptueuse !

280 km de virages serrés sur un bitume parfait et sans voitures.

Imaginez-vous évoluant à flan de colline, voire de montagne parfois, avec des milliers d’oliviers répandant leur odeur particulière. D’un vert tendre à kaki, ils colorent, en alternance avec le sol ocre, tout le côté droit de votre route. A votre gauche la mer d’un bleu profond sur laquelle évolue au loin des voiliers laissant derrière eux de petites trainées d’écume blanche. Tantôt vous surplombez la mer, tantôt vous roulez à son niveau, à moins de deux mètres de l’eau. Le tout est baigné d’une belle lumière distillée par ce généreux soleil…

En termes plus ordinaires, on pourrait dire, chers frères motards : « le pied intégral ! »

Quand un tout petit port de pêche ne comptant pas plus de quatre ou cinq bateaux vous offre son unique terrasse pour y déguster un « meze », un peu de pain et de l’huile d’olive, vous vous dites que les Dieux sont grecs.

C’était beau sans discontinuer et en ce premier jour des grands congés estivaux, de la grande transhumance on ne peut s’empêcher de penser à tous ces vacanciers qui vont envahir le bassin méditerranéen. De grâce, préservez ce joyaux, soyez responsables de ces paysages merveilleux et de cette nature qui a encore tant à donner.

Depuis le départ, je ne peux m’empêcher de penser à l’état dans lequel nous avons mis ce berceau qu’est la méditerranée. J’ai roulé dans de véritables champs de poubelles par moment, mais partout j’ai pu constater bien peu de respect pour l’environnement et la gestion des déchets. Nos enfants aussi auront le droit de jouir de cette nature, essayons de la leur transmettre la plus préservée possible.

C’était mon message en ce premier juillet. C’était aussi ma fête que l’on m’a souhaitée ce matin… et pour laquelle j’ai reçu cette somptueuse étape !

La grèce authentique, comme cette vieille dame enfourant son pain dans le four à côté de la maison...
Presque en "live", l'ambiance sur le petit port de Plaka ce soir...

Vendredi 2 juillet

Bon, cela devient compliqué ! Je n’ai plus rien à dire tellement c’est beau, somptueux, grandiose, préservé, intact, vrai… !
Depuis de nombreuses années et de nombreux voyages, j’ai vraiment un pays de cœur qui m’a toujours ravi, c’est le Maroc. Sans du tout renier celui-ci, je suis dé-fi-ni-ti-ve-ment amoureux de cette partie de la Grèce !
Je vais essayer d’y revenir assez vite avec quelques amis motards amoureux de contrées fabuleuses. Il faut partager aussi ce genre de choses !
Plutôt que de vous décrire ce qu’on voit dans cette région, aujourd’hui peu de texte mais un « max » de photos…

Samedi 3 juillet
Whouaawh, Oulala, Clap Clap, Oooooh, Oufti !

Je peux aujourd'hui commencer par là ! Ayant épuisé tous les superlatifs, il ne me reste que les onomatopées...

J'en passe et des meilleures. Je ne vais donc pas être très long encore aujourd'hui sur la région traversée tant ces trois derniers jours ont été fantastiques de beauté. De plus il y a encore ici une multitude de maisons à rénover, d'endroits où se poser, de coins de paradis à occuper... Mmmmh

J'ai l'impression qu'à partir de demain on va revenir dans du "plus commun", mais ça, ce n'est pas encore sûr !

Allez, encore un jour photos plein pot !

Petit cadeau ce matin vers 6h00...
Peut-être les poulpes du repas de ce soir...
Bon sang, quel coin, quelle beauté, quelles routes !

Dimanche 04 juillet

Mon impression avait été bonne. Les décors de rêves traversés les trois derniers jours se sont estompés aujourd’hui.

Mais avant, revenons quelques heures en arrière sur la soirée d’hier. Le petit village « étape » était articulé autour d’une place centrale autour de laquelle quelques cafés/restaurants/hôtels étaient établis. Nous étions à peine installés dans la petite chambre au premier étage d’un hôtel donnant sur cette place, que quelques hommes commençaient à installer un grand nombre chaises et une grande table. Je pense donc spectacle, match de foot ?

En début de soirée, les représentantes féminines du village viennent garnir la table de plats  locaux confectionnés par elles et tous les plus appétissants les uns que les autres. Peu à peu, la place se remplit et quelques dames arrivent en habits traditionnels.

Je m’arme donc d’un boitier, d’une caméra et me mêle à cette troupe. J’essaie de comprendre… Apparemment, il n’y a rien à comprendre, c’est une sorte de tradition d’accueil, de partage où les dames du village et leur cuisine sont misent à l’honneur.

Après être parvenu à aligner les « miss » locales pour une photo mémorable, place au buffet !

Feuilles de vigne, tzasiki, tarama, agneau, boulettes de viande, gros haricots, pâtes locales, brioches au fromage, etc... Un vrai délice, tout était parfait !

Dans une ambiance bon enfant, tout le monde se sert une assiette, un verre de vin, il y a de la musique, les gens dansent, rient… Bref, quel beau cadeau pour venir mettre un superbe couvercle « local » sur cette région décidément fabuleuse !

Mais, chuuuut ne le dite pas à trop de monde !

L’étape du jour n’a donc pas été transcendante et seule la traversée de quelques villages endormis en ce dimanche a quelque peu brisé la monotonie de la route.

32° à 33° aujourd’hui et - sont-ce les sardines de midi ou la chaleur ?  - mais « gros coup de fatigue » en début d’après-midi. Il est vrai que la succession de journées assez éprouvantes au niveau pilotage (des milliers et des milliers de virages) avec une moto lourde finit par vous user un peu. Une bonne douche, un peu de fraîcheur et cela ira sans doute mieux tout à l’heure !

L’attraction du jour  a été sans aucun doute, le passage du pont Rio-Antirion qui franchit le golfe de Corinthe. Ouvrage magistral de 2252 mètres de béton surplombant l’eau à plus de 160 mètres. Il tenait le record du monde de la plus grande « table haubannée » avant l’ouverture du viaduc de Millau en France. Son inauguration en août 2004 fût inscrite dans le processus des JO d’Athènes la même année.

Demain, courte étape où nous allons rendre visite à un ami belge établi chaque été du côté de Preveza. Ensuite, dès mardi nous entrerons en Albanie pour de nouvelles découvertes !

"Grosse fatigue"...

Lundi 5 juillet

Comme prévu, courte étape vers Preveza avec néanmoins une très jolie route avec de beaux paysages sauvages... Evidemment, je m'acharne à prendre de minuscules routes, à me perdre dans les villages et à éviter comme la peste les grands axes touristiques.

Pour ceux qui pratiquent la balade moto, c'est presque une religion que de se perdre... Heureusement mon GPS Garmin Zumo 660 me tire d'affaires régulièrement...

Demain matin, passage de la frontière et entrée en Albanie !

Internet ou non ? On verra bien... Si vous ne voyez plus rien sur le site pendant quelques jours, pas de panique. Mais après avoir croisé de la connexion dans les coins les plus inattendus, nous nous retrouverons sûrement demain !

"Mon" petit vendeur de légumes de ce matin
Retrouvez ici toutes les images de la Grèce !